
L’APC d’Aïn El Turck a récupéré, jeudi, l’ex-souk el fellah, répertorié à proximité de l’esplanade du 1er Novembre 1954, en plein centre-ville de la commune. Une visite de ces lieux a été effectuée par les responsables locaux, qui ont eu à s’enquérir de la situation des commerçants en activité depuis des années.
Selon un responsable du service de l’urbanisme, présent lors de cette sortie, « nous allons nous atteler à établir des contrats de location pour chaque commerçant après enquête et ce, afin de régulariser leur situation administrative ». Il importe de noter que ce lieu de commerce était auparavant un bien domanial.
Les 31 commerçants ont loué des locaux dans cet ex-souk el fellah en 2002, qui avait été cédé à cette époque à la concession pour un bail de 32 ans. La situation des locaux commerciaux de l’ex-souk el fellah d’Aïn El Turck semble d’ores et déjà se diriger vers un heureux dénouement pour des commerçants avec sa récupération par l’APC.

Ces derniers n’ont depuis pas cessé de dénoncer le fait « d’être victimes d’un vice de forme dans les règles édictées par le code du commerce ». En effet, une source proche de ce dossier a souligné à ce sujet que « seul le concessionnaire dispose d’un registre de commerce qui, par la suite, a cédé les locaux en sous-location pour la pratique d’une activité commerciale en 2002 et ce, sur la base du seul document dont il détenait ».
Les commerçants ont affirmé « s’être acquittés de manière régulière de leurs redevances en termes de location mensuelle auprès de l’exploitant du souk el fellah et ce, depuis 2002. Après son décès en 2017, ce sont ses héritiers qui percevaient nos dus », avant de renchérir, avec une pointe de dépit non dissimulée : « Nous estimons avoir été lésés durant plus de deux décennies et nous revendiquons nos droits ».
Toujours est-il que, selon des sources de l’APC, une rencontre sera organisée dimanche à la salle de conférence de la daïra et réunira les responsables locaux concernés et les commerçants installés dans cet ex-souk el fellah, et ce, pour la régularisation administrative qui les concerne.
Rachid Boutlélis


