
L’Organisation mondiale de la Santé (OMS) et le Bureau de la coordination des affaires humanitaires des Nations unies (OCHA), ont alerté sur la grave détérioration des conditions sanitaires et de vie dans la bande de Ghaza, conséquence des restrictions imposées par l’entité sioniste à l’entrée des aides humanitaires.
Dans un communiqué, relayé samedi par des médias, l’OMS a indiqué qu’»environ 16 500 patients à Ghaza attendent toujours d’être évacués, pour recevoir des soins médicaux à l’étranger», affirmant que «des fournitures médicales sont prêtes à la frontière, mais ne peuvent entrer en raison des restrictions imposées» par l’armée sioniste.
Appelant à la réouverture urgente du point de passage de Rafah et de tous les autres points de passage, l’Organisation mondiale de la santé a souligné que «Rafah est un point d’entrée vital pour les évacuations sanitaires et un point d’entrée crucial pour les fournitures médicales à destination de Ghaza». De son côté, l’OCHA a confirmé, dans un communiqué repris par des médias, que «des centaines de milliers de familles dans la bande de Ghaza font face à l’arrivée de l’hiver sans protection ni abri sûr». Elle a noté que «seulement 4 % des terres agricoles de la bande de Ghaza restent cultivables, compte tenu des destructions massives causées par l’offensive (sioniste) en cours». Pour rappel, l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) avait mis, récemment, en garde contre une catastrophe humanitaire et agricole sans précédent dans la bande de Ghaza, dévastée par plus de deux ans d’agression génocidaire sioniste. L’organisation a confirmé dans son rapport annuel que «moins de 5 % des terres agricoles restent cultivables, après que plus de 80 % des zones cultivées ont été détruites par les bombardements (sionistes) contre l’enclave palestinienne».


