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Ain Témouchent : prochain lancement de la première usine de fabrication d’aliments aquacoles en Algérie

Implanté dans la zone industrielle de Tamazoura le projet de création du premier complexe de production d’aliments aquatiques composés à l’échelle nationale sera fin prête à la fin de cette année. Le taux d’avancement des travaux en cours est estimé à 75%.

Initié par un investisseur privée et soutenu par l’état cette important acquis unique en son genre a été réalisé avec le concours d’un partenaire économique du royaume de Danemark spécialisé dans le domaine de l’alimentation des poissons.
L’usine de Tamazoura produira 30.000 tonnes d’aliments et emploiera une trentaine de personnes.
Sa production ira pour moitié aux besoins locaux et le reste à la vente extérieure.
Il est patent que l’essor continu de l’aquaculture a accru la demande en aliments et donc des matières premières.
Les ressources halieutiques marines sont confrontées aux changements climatiques et aux catastrophes naturelles et constituent un enjeu au plan de la sécurité alimentaire.
Notre pays vu son immense potentiel halieutique a tout intérêt à préserver ses ressources naturelles de poissons qui s’amenuisent et à renforcer l’aquaculture d’autant que la production mondiale de la pêche à capture est restée stable depuis plusieurs décennies et que l’aquaculture a augmenté de près de 7% depuis 2020.
D’où la nécessité de promouvoir l’industrie aquatique et son élément le plus déterminant à savoir l’alimentation qui permet la croissance des poissons.
La matière première existe grâce aux végétaux terrestres et aquatiques ainsi que les animaux marins et des étangs.
D’autres composants issus du riz, du blé, maïs canne à sucre, les graines de coton ou les déchets d’abattoirs participent à la production des poissons.
Au plan mondial le marché des aliments est segmenté par type de poissons.
Il est actuellement dominé par les chinois qui produisent en moyenne 240 millions de tonnes d’aliments par an.
Dans cette course les pays scandinaves comme la Norvège ou le Danemark ont infiltré l’Asie et ouvert des usines au Vietnam ou en Indonésie.
D’autres nations soucieuses d’augmenter leurs capacités alimentaires tentent d’investir dans le domaine de l’aquaculture.
Nous citerons l’Espagne, la Grande Bretagne, la France, la Russie et l’Italie.
Said Mouas

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