Il ne se passe pas un jour sans que les services de sécurité, Police ou Gendarmerie nationale n’annoncent l’arrestation d’un groupe ou la saisie de produits périssables ou non conformes aux normes.
Une campagne «tolérance zéro» contre les commerçants véreux qui a rendu l’espoir aux ménages après des années de lobbying qui et de mainmise sur les secteurs vitaux. Les prix étaient toujours dirigés vers le haut, en l’absence des mesures strictes.
Désormais le passage de la commission de contrôle et d’inspection composée des agents de la direction du Commerce, de l’APC, de l’association de protection du consommateur et son environnement (APOCE) et des services de sécurité est devenu une mauvaise nouvelle pour ces commerçants qui se croyaient audessus de la loi.
Comme ce fut le cas, hier à travers les magasins commerciaux des boulevards Mascara et Maâta Mohamed El Habib qui étaient pratiquement tous fermés après la confirmation du passage de la fameuse commission de contrôle dans une opération inopinée. Selon nos sources, la cause de l’inspection de ces magasins spécialisés généralement dans la vente des vêtements et de vaisselles est dictée par les prix qui y sont pratiqués et la situation visà- vis de la loi.
Une preuve de plus, que les commerçants sont tombés dans la facilité et le laisser-aller et doivent désormais rendre des comptes et se conformer à la loi. La campagne qui se poursuit depuis plusieurs mois s’annonce longue, a permis de remettre beaucoup de choses à leur place, concernant les prix des produits alimentaires et l’hygiène des restaurants.
Des peines allant de 5 à 20 ans sont prononcées à l’encontre des fraudeurs et des spéculateurs selon la nouvelle loi promulguée par l’Etat visant à mettre en exergue une stratégie de contrôle des prix qui évitera la hausse de la pénurie des produits de grande nécessité et les mésaventures des citoyens devant les commerces.
J.M


