Insolite

Choisir sa fin de vie, une réalité légale en Belgique depuis 20 ans

Le 16 mai 2002, la Chambre votait la loi autorisant sous condition l’euthanasie en Belgique, une première dans le monde à l’époque, un an après les Pays-Bas. Fruit d’une longue réflexion et de larges auditions de la société civile au Sénat, la loi, promulguée le 28 mai 2002, il y a 20 ans jour pour jour, allait être accompagnée quelques semaines plus tard de deux autres, celle sur les soins palliatifs et une troisième sur les droits du patient, toutes légalisant le choix d’organiser sa fin de vie.

Cette évolution, permise par une coalition laïque inédite qui confia au parlement le soin de débattre des questions éthiques, conclut plusieurs décennies de discussions sur l’euthanasie qui avaient débouché au crépuscule du XXe siècle, en toute fin de législature précédente, sur une proposition de loi des sénateurs socialistes Roger Lallemand (PS), un des coauteurs de la loi dépénalisant partiellement l’avortement, et Fred Erdman (SP). Elle trouva son prolongement dans un texte poussé par les socialistes, les libéraux et les écologistes, porté par  Philippe Mahoux (PS), Jeannine Leduc (VLD), Philippe Monfils (MR), Myriam Vanlerberghe (SP-aujourd’hui Vooruit), Marie Nagy (Ecolo-aujourd’hui DéFI) et Jacinta De Roeck (Agalev-Groen).

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