Les habitants de la cité 1016 logements CNEP, localisée au quartier El Yasmine 2 dans la commune de Bir-El-Djir, souffrent de nombreux problèmes qui ne font qu’augmenter leur désarroi.
En effet, en plus de la prolifération des déchets de tous genres, de la poussière et des chiens errants, les mêmes résidents se plaignent également du mauvais état ou presque de l’inexistence d’une voirie propre à leur cité surtout au niveau de son aile orientale du côté du marché couvert du dit quartier populaire.
Pour rappel, depuis l’inauguration de ladite cité en 2016, la CNEP et la commune de Bir-El-Djir n’arrivent pas à se mettre d’accord à quelle partie incomberait, le bitumage de la chaussée et les bordures de trottoirs. Du coup, les riverains assistent impuissants à la dégradation de leurs véhicules. A ces aléas, il faudrait ajouter, la défectuosité de l’éclairage public plongeant nombreux endroits dans l’obscurité totale. La même cité affronte également la prolifération des herbes sauvages et une insalubrité «galopante ».
Les habitants disent que malgré leurs multiples appels de détresse, la situation demeure inchangée. Ces derniers souhaitent trouver une oreille attentive afin de prendre en charge leurs doléances, car leur cité est difficilement accessible à cause de l’état dégradé des routes surtout celle desservant les trois blocs D1 D2 et D3. Ce tissu routier long de quelques mètres seulement nécessite un revêtement en urgence. « Nous nous sommes acquittés de toutes les taxes concernant le VRD. Qu’attendent-ils pour bitumer nos routes?», s’interroge un riverain. Et dire que le quartier El Yasmine est censé être la vitrine orientale de la ville d’Oran ? « Ne chercher plus une zone d’ombre. Elle se trouve ici, au niveau de la cite 1016 logements CNEP «, a déclaré avec une pointe d’ironie un habitant d’El Yasmine 2.
Mokhtar Aribi
