Après avoir poussé un ouf de soulagement suite à la tenue des assemblées générales extraordinaire et élective les 12 et 22 octobre dernier, la famille du handball national va encore attendre jusqu’au 19 du mois en cours pour connaître l’identité du nouveau président de la fédération et de son équipe fédérale.
La première femme élue lors de l’assemblée élective annulée, en l’occurrence Karima Taleb, va déposer une seconde fois son dossier de candidature selon une source proche de l’instance fédérale.
Fraîchement élue, l’ex-présidente du CF Boumerdes n’a pas perdu de temps pour entamer sa mission. Une réunion de travail avec le bureau fédéral qui a été conclue par une feuille de route riche et variée. Dès son élection, elle avait promis de mettre tous les moyens à la disposition des sélections nationales pour préparer les prochaines compétitions.
La même source a ajouté que Taleb n’est pas la seule qui s’intéresse à sa réélection. D’autres membres élus durant l’AGE du 22 octobre envisagent de se représenter pour briguer un fauteuil d’un membre fédéral. Les prochaines assemblées générales ont été reprogrammées suite à la correspondance de la fédération internationale (IHF).
L’assemblée extraordinaire consacrée à l’adoption des nouveaux statuts se déroulera le 8 du mois en cours. Les élections auront lieu le 19 du même mois. Pour assurer leur bon déroulement, les deux assemblées seront supervisées par un représentant de l’IHF.
Malgré l’imprévu qui a mené à la décision de l’instance internationale, l’essentiel est d’éviter une sanction de notre petite balle qui est depuis le début du mandat actuel sous les feux des projecteurs de l’IHF.
Des désaccords qui ont d’ailleurs divisé la famille du sport à sept, dont l’effervescence a atteint un degré inquiétant de gravité. Outre les divergences, l’état financier de la fédération est au rouge. Criblée de dettes, la FAHB ne pourra pas redémarrer sans qu’il y ait d’autres sources de financement hors subvention du ministère de la Jeunesse et des Sports. Ainsi, les futurs élus auront un an et demi pour régler ne serait-ce que partiellement les dettes qui se sont accumulées.
Dans le cas échéant, le redémarrage sur de bases solides du handball national sera reporté pour le prochain mandat olympique. Une telle stagnation ne fera qu’enfoncer nos équipes nationales dont la sélection A garçons qui, rappelons-le, n’ont cessé de connaître la descente aux enfers depuis le mondial 2015.
