Les locataires s’interrogent: à quand la prise en charge des carences ?
Les agents de Gest-Immo ont entamé, dimanche, une vaste opération de contrôle des cités AADL, afin de recenser les logements qui sont effectivement habitées et celles qui sont louées par leurs locataires. Cette mesure entre dans le cadre de la stratégie d’entreprise chargée de la gestion des cités AADL qui interdit toute exploitation illégale des logements acquis en location-vente. Les résidents des cités AADL ont accueilli cette tournée des agents avec beaucoup de frustration, eux qui croyaient que leur mission principale était de relever les carences et les problèmes auxquels ils font face.
En effet, depuis qu’ils ont occupé leurs appartements, ces derniers ont relevé une série de lacunes» qui sont d’ailleurs autant de sources de désagréments, notamment le manque d’entretien, l’insécurité et l’absence des commodités de base. Toute une série de soucis qui sont quotidiennement soulevés par les résidents en dépit des charges qui sont obligatoirement payées pour que Gest-Immo s’occupe de ces nécessités. En effet, il ne se passe pas un jour sans qu’une agression ou un vol ne soient signalés par les citoyens, qui ont peur pour leurs familles et leurs biens. Pourtant, le ministre de l’Habitat avait déclaré devant les députés de l’APN que les locataires-acquéreurs au niveau des cités où Gest-Immo n’est pas présente, ne doivent pas payer ces charges, jusqu’à ce que cette société reprenne le service et dépasse ses déficits. Mais sur le terrain, rien n’a été officialisé et les habitants ont peur d’être pénalisés s’ils ne paient pas ces charges consignés noir sur blanc dans les contrats de location. A plusieurs reprises, les habitants se sont soulevés contre cette société censée être le moyen pour garder intactes ces cités, mais leurs cris de détresse n’ont pas trouvé des oreilles attentives, et les problèmes continuent à perturber leur vie quotidienne au sein de ces groupements .
modèles» qui commencent à se transformer en fiasco en termes de gestion.
A Misserghine, comme à Ain El Beida ou à Es-Sénia, les habitants sont livrés à eux-mêmes, ils font face à d’énormes dangers face aux séries de cambriolages et d’insuffisances des commodités. Ils lancent un appel à la société Gest-Immo et à la direction régionale, afin de prendre en considération ces carences et de dépêcher des commissions de contrôle dans es cités comme ils l’ont fait avec le recensement des appartements loués.
J.M
