Réclamant de meilleures conditions socio-professionnelles, les inspecteurs du travail ont entamé une grève de deux (02) jours.
Juste après avoir déposé un préavis de grève, le 05 mai dernier, les inspecteurs n’ont pas attendu longtemps pour tenir leur piquet de grève qui a enregistré un taux de participation de 65% au niveau des inspections de la wilaya. Cette action de protestation nationale, intervient en réponse à l’appel du Syndicat national autonome des inspecteurs du travail (SNAIT) en raison des conditions socioprofessionnelles, indique-t-on.
«Vu la détérioration des conditions socioprofessionnelles et en raison de la marginalisation que subissent les inspecteurs du travail à travers le territoire national, nous avons décidé d’entrer en grève de 02 jours», déclare le Syndicat national autonome des inspecteurs du travail (SNAIT) dans un communiqué, dont nous détenons une copie. Dans ce document, ce syndicat dénonce les conditions de travail très dures dans lesquelles les inspecteurs du travail exercent leur métier, mais aussi la sourde oreille qui leur est opposée par les autorités, notamment leur ministère de tutelle, censés remédier à ces carences, ont-ils déploré.
«C’est un taux très appréciable qui confirme et qui justifie nos revendications qui sont celles de tous les travailleurs du secteur de l’inspection du travail. Bien que nous soyons les garants de la paix dans les entreprises et des droits des travailleurs, nous sommes lésés dans les nôtres. C’est la raison pour laquelle nous avons décidé d’aller vers ce mouvement pacifique et garanti par la loi. Toutefois, nous restons ouverts au dialogue », ont ajouté les représentants du syndicat. Le syndicat estime que ses revendications sont légitimes, non sans exprimer son «optimisme » quant à la dernière réunion tenue avec le ministère de tutelle. Une réunion au cours de laquelle, le ministre avait reconnu la «légitimité de nos revendications», a ajouté la même source. Cette corporation qui compte plus d’une centaine d’inspecteurs, à Oran, sur un total national de 1 200 inspecteurs est disposée au dialogue et au débat.
Concernant l’évolution possible de cette démarche revendicative, le syndicat s’abstient de donner une quelconque décision. Selon les dires de sa secrétaire nationale, il serait préférable de patienter et d’éviter d’anticiper les choses. Les protestataires ont dit espéré une réaction positive de la tutelle. Rayen H
