
Des amis de la Révolution algérienne participant au séminaire international dont les travaux se poursuivaient mercredi à Alger ont été unanimes à affirmer que la Guerre de libération nationale avait inspiré plusieurs peuples ayant souffert des affres du colonialisme et a donné au monde entier une leçon de solidarité et d’union autour des questions nationales.
Dans ce cadre, l’ami de la Révolution, Lezhar El-Gasmi Ezzidi (Tunisie) a exprimé son souhait que les pays arabes se réunissent et s’inspirent de la lutte de l’Algérie, appelant à œuvrer à l’ancrage de l’amour de la patrie dans les esprits des générations montantes.
« J’ai vécu avec mes frères Algériens la lutte armée et j’ai vu leurs souffrances et sacrifices pour arracher leur liberté », a-t-il relaté à propos de sa participation à la guerre de libération aux côtés des moudjahidine.
M.Ezzidi a ajouté que les dirigeants de la Révolution algérienne n’avaient pas fait de discrimination entre Algériens et autres nationalités, car le seul objectif était l’indépendance de la patrie.
De son côté, Mounir Mohamed Fawzi, fils du compositeur de « Kassaman » l’Egyptien Mohamed Fawzi, s’est dit fier des relations profondes liant les deux peuples algériens et égyptiens.
Il a rappelé que le peuple égyptien avait soutenu le peuple algérien dans sa Révolution et a accueilli les dirigeants du Front de libération nationale (FLN).
Il a ajouté que son père, Mohamed Fawzi, qui fut très nationaliste et qui aimait l’Algérie, n’a pas hésité une seule seconde à accepter de faire la composition musicale de son hymne nationale.
Pour sa part, le tanzanien Léonidas Moushokouloua a mis en avant la grandeur de la Révolution algérienne et sa contribution au soutien des mouvements de libération en Afrique et dans le monde au cours du XXe siècle.
Il a souligné que la Révolution algérienne incarnait toutes les significations de l’unité et de la solidarité entre les peuples, en particulier africains, et montrait au monde entier l’attachement du peuple algérien à ses principes de rejet du colonialisme.
A cette occasion, la hollandaise Margarita Kokibacker a salué les sacrifices du peuple algérien lors de la Guerre de libération, soulignant qu’elle avait contribué personnellement à son soutien à travers des aides financières et sa participation aux manifestations dénonçant la colonisation française en l’Algérie.