A la Une

Le diktat des voyous à la plage de Oureah

Si au niveau de certaines wilayas du pays, les autorités ont engagé une lutte contre l’occupation illégale des plages par des plagistes informels, au niveau du littoral de la wilaya de Mostaganem, ces derniers continuent d’imposer leur loi aux estivants et ce, au vu et au su des autorités.

À titre d’exemple nous ne citerons que le cas de la plage de Oureah laquelle semble être la propriété privée de ces plagistes hors la loi et sans scrupule qui accaparent illégalement et impunément les meilleurs espaces balnéaires, alignant leurs tables, chaises et parasols à quelques pas seulement du bord de mer pour les louer à raison de 2500 DA que ce soit pour la journée ou pour quelques heures seulement, contraignant ainsi les estivants, venus en famille pour profiter d’un moment de détente et qui ne peuvent pas payer ce prix exorbitant à s’installer loin derrière les équipements de ces énergumènes, privées de la visibilité de la mer et dans l’impossibilité de surveiller leurs enfants.
Cela a fait dire à une famille venue de la wilaya de Bouira, qu’il s’agit d’un véritable racket «le kit-table , quatre chaises et un parasol est loué à la somme de 2500 DA pour une journée entière ou même pour quelques heures seulement. On nous a dit que ce prix n’est applicable que pendant le vendredi et le samedi. Pour les autres jours cela varie entre 1000 à 1200 DA. A –t -on le droit d’occuper illégalement les plages pour faire payer les vacanciers ?
Il n’existe aucun respect des mesures sanitaires. Les tables sont collées les unes aux autres, au point qu’il est pratiquement impossible de se frayer un passage pour aller faire trempette. Pour aller aux toilettes dont la propreté laisse à désirer il faut payer 60 DA, au parking il faut s’acquitter de la somme de 200 DA. La bouteille d’un litre de jus qui ne coûte que 100 DA en ville, est vendue au niveau de cette plage a raison de 230 DA.
C’est un véritable vol et un véritable qui se fait au et au vu des représentants de l’autorité présents en nombre dans les lieux mais impassibles. En plus de cela, la plage est infestée par les algues et la saleté. Nous regrettons d’être venus ici pour subir le diktat des propriétaires improvisés des plages.
Cette pagaille n’encourage pas du tout le développement du tourisme d’été, c’est bien dommage», déplorent les membres de cette famille, qui souhaitent vivement voir le rétablissement de l’ordre dans ce secteur sensible du tourisme d’été afin de mettre fin à cette honteuse situation qui se répète en prenant de l’ampleur à chaque saison estivale, allant jusqu’à gâcher la vie aux vacanciers.
A.Bekhaitia

Bouton retour en haut de la page