RégionsSlider

Le ministre Youcef Chorfa rassure les travailleurs et les Oranais : un plan de sauvetage pour l’entreprise de transport ETO

«On va remettre la société ETO sur pieds», telle est la déclaration du ministre des Transports Youcef Chorfa, lors de sa visite hier à la wilaya d’Oran. C’est ce qu’a été longtemps souhaité par les travailleurs de l’entreprise et les citoyens Oranais.

En effet, en marge de sa visite de travail, qu’il a effectuée au niveau des infrastructures portuaires, le ministre de tutelle a fait escale à Es-Sénia, où il a pu constater l’énorme gâchis et la souffrance dans laquelle les travailleurs exercent.
Sur place, M. Chorfa, accompagné du wali d’Oran, a écouter les doléances des travailleurs, notamment ceux de la maintenance, qui ont appelé à ce que la pièce de rechange soit disponible, afin de réparer les pannes des centaines de bus restés sur cale depuis des années, à cause justement l’absence des outils d’entretien.
« Cette entreprise est très importante, et nous avons pris des décisions afin de relancer son activité à plein régime, et surpasser les difficultés rencontrées » a déclaré le ministre Chorfa.
Une bonne nouvelle pour les travailleurs qui se sont réjouis de cette décision, qui maintiendra à la fois l’entreprise et leurs postes d’emplois.
Pour la wilaya d’Oran, relancer l’entreprise ETO c’est relancer tout un secteur qui souffre de mainmise des bus privés sans foi ni loi.
Ces bus bleus et oranges assurent, en effet, les trajets de la ville d’Oran vers plusieurs quartiers et communes avec une organisation et une prestation de service parfaite, contrairement aux bus privés qui sèment la l’anarchie.
Le secteur du transport figure parmi les défis des responsables locaux qui aspirent à réorganiser le trafic routier et desservir les nouvelles cités des groupements urbains à l’est et l’ouest.
Pour y arriver, plusieurs obstacles doivent être levés, notamment en termes de renforcement du parc des bus de transport.

L’entreprise étatique de transport d’Oran (ETO), patauge depuis des années dans les problèmes avec un manque logistique et financier flagrant qui a fait que l’entreprise ne travaille pas à plein régime.
La crise de cette entreprise populaire et très sollicitée par les usagers oranais, a eu un impact direct sur la prestation, avec des centaines d’agents libérés il y a quelques années, et un parc vétuste de bus datant du début des années 2000, qui nécessitent une remise en état.
Aujourd’hui l’ETO fonctionne avec une vingtaine de bus seulement, ce qui a laissé une grande carence au niveau des lignes desservant les pôles urbains Misserghine, Oued Tlélat et Belgaid notamment.
Le reste des bus est en panne et sans pièces de rechange.
Sur l’aspect de la prestation de service, la relance de l’ETO serait une très bonne nouvelle pour les usagers Oranais et le secteur du transport à Oran qui souffre d’une anarchie indescriptible, et l’ETO faisait l’exception avec le respect des usagers, la tenue des chauffeurs et des receveurs et surtout la discipline sur l’itinéraire.
J.M

Bouton retour en haut de la page