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L’EPIC «Oran-propreté» peine à retrouver sa santé financière

Depuis les premières an nées de sa création, l’Epic «Oran Propreté» fait face à des difficultés financières ayant fortement grevé sa trésorerie.

En effet, les défauts de payement des communes ne sont pas passés sans contrainte pour cet Epic, qui depuis toujours tente de recouvrer ces créances mais en vain. Au fil des années, la problématique s’est accentuée davantage, notamment à cause du problème qui se posait pour l’amortissement des coûts des investissements initiaux, dont la maintenance et l’achat de nouveaux équipements. Ces créances sont de l’ordre de 168 milliards de centimes, selon nos sources de l’EPIC Oran propreté. Il y a lieu de rappeler que, cette entreprise, la première du genre à être créée au niveau de la wilaya d’Oran, a pour mission de contribuer au nettoyage de certaines de communes de la wilaya dont les services d’hygiène ont fait preuve d’incapacité à assurer leur tâche. Il est à noter, par ailleurs, que 70% du parc matériel de l’Epic «Oran Propreté» est en panne, faisant que les services de nettoiement ne disposent que de 30% seulement des bennes tasseuses», qui sont effectivement en état de marche pour la collecte des ordures. Outre cette carence, il y a lieu d’ajouter l’insuffisance flagrante de certains équipements nécessaire, tels que les hydro-cureurs et les camions arroseurs. Le problème a pris des proportions telles, que au début de l’année en cours, un directeur fraichement nommé à la tête de cet Epic avait dû démissionner, 48 h après son installation. Face à cette situation, le wali avait même préconisé de réaffecter la collecte des ordures ménagères aux services d’hygiènes des communes. Il convient de rappeler, d’autre part, que l’Epic «Oran Propreté» a en charge le ramassage des ordures ménagères du Grand pôle urbain d’Oran, qui regroupe, signale-t-on, outre Oran-ville, les communes de Sidi Chahmi, Es-Sénia et Bir El Djir. Pour résumer, l’Epic «Oran Propreté » enregistre plusieurs déficits, notamment un siège dans un piteux état et implanté de surcroit sur superficie inadaptée, souffrant de l’exigüité des locaux. Dans ce même sillage, il convient de rappeler que le conseil d’administration de l’Epic ne s’est pas réuni depuis plus d’une année, ce qui impacte négativement la crédibilité des gestionnaire vis-à-vis des employés et notamment pour l’adoption du bilan annuel de 2020. Des faits qui rendent difficile, toute opportunité de faire des propositions concrètes pour mieux rentabiliser cette base logistique. En clair, il est difficile pour l’Epic d’entretenir un système classique de collecte des ordures ménagères et mettre au travail, de manière pérenne, des équipes et des moyens. Le seul signe extérieur de l’existence visible de cet Epic, se sont les jeunes agents d’entretien éparpillés entre la zone Es-Seddikia et Akid Lotfi, ainsi qu’au niveau du Boulevard Millénium.
Rayen H

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