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Les baraques et les extensions illicites clochardisent hai En-Nour

La dynamique de travail que connaît la ville d’Oran et le groupement urbain, engagée à la faveur des préparatifs des Jeux méditerranéens que la capitale de l’Ouest abritera du 26 juin au 6 juillet, a touché notamment les grands boulevards.

Mais l’envers du décor démontre à quel point le laisser-aller et le manque d’application des élus locaux donne l’opportunité aux citoyens pour s’accaparer des espaces publics. Ce phénomène est signalé dans plusieurs cités du groupement urbain, comme El-Nour, relevant de la commune de Bir El Djir, où les extensions illicites prennent impunément de l’ampleur.
Face à ce désagrément, les citoyens ont appelé les responsables locaux à intervenir. Mais vain ! Des tables de vente informelle de fruits et légumes, ainsi que des extensions de magasins et des baraques en guise de kiosque défigurent l’aspect urbanistique de haï En-Nour. Ce décor affligeant est également constaté du côté des cités «jumelles » comme El Yasmine et Es-Sabah.
« On comprend un jeune qui veut travailler et faire du commerce dans le coin, mais cela ne peut pas se faire au détriment des autres. Certains accès aux immeubles sont carrément bloqués par les cartons d’emballage ou par des rassemblements qui nuisent à la quiétude des familles», nous dira un membre d’une association de quartier. Et d’ajouter: «Les responsables locaux sont au courant de ce qui se passe, mais ils ferment étrangement les yeux sur ces dépassements. Nous les appelons à réagir aux doléances des citoyens et à démolir ces baraques et ces extensions illicites».
Les quelque opérations «timides» menées par les services de l’APC de Bir El Djir ont été une chimère face au nombre de ces baraques et ces kiosques de fortune. Une anarchie qui nuit à l’image de la ville qui se prépare à accueillir un événement sportif grandiose. Pour cela, une opération de démolition de ces extensions est primordiale, afin de redonner à ces cités une belle image. Le nombre élevé de la population et les boulevards huppés, ont attiré les commerçants, un rush qui s’est installé dans une confusion totale.
Ces quartiers nécessitent une grande remise à l’ordre pour leur donner une bonne image, et ce, à travers une réorganisation des commerces en coordination avec la direction du Commerce et des prix et des prix (DCPE) pour que la loi soit instaurée avec rigueur.
J.M

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