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Les bureaux d’état civil pris d’assaut: la prime de scolarité «victime» de la bureaucratie

Ces derniers jours, c’est à un véritable parcours du combattant auquel sont soumises les familles nécessiteuses oranaises pour réunir le dossier de la prime de scolarité de 5000 da.

En effet, les bureaux et les annexes de l’état civil répartis à travers la commune d’Oran sont pris d’assaut et les pannes de réseaux intranet n’arrangent pas les choses pour les citoyens. Les centres de l’état civil ne sont plus en mesure de répondre correctement face aux exigences sans cesse croissantes des administrations quant à la fourniture de pièces et documents officiels. Chaque année, c’est le même scénario qui se répète. C’est un véritable cercle infernal que celui de l’état civil auquel aucune solution pratique n’a pu être, jusqu’à l’heure actuelle, trouvée. Bien avant les rentrées scolaire et universitaire, l’ensemble des bureaux d’état civil d’Oran ne désemplissent plus. Cet état de fait ne va pas sans provoquer une anarchie certaine accentuée par un stress permanent que ni les préposés aux guichets et encore moins les citoyens venus retirer leurs pièces officielles ne peuvent supporter. Au secteur urbain de Sidi El Houari, l’un des bureaux de l’état civil qui connaît une affluence des plus importantes subit un assaut sans égal. Et ce n’est pas le seul ; le secteur urbain El-Amir (centre-ville d’Oran) subit aussi, des contraintes qui dépassent tout entendement. En effet, ces deux bureaux d’état civil très exigus regroupent une bonne partie de la population du centre-ville, ce qui influe négativement sur les prestations fournies par les agents communaux. Cela étant, les difficultés et les contraintes rencontrées au niveau de tous les bureaux communaux de l’état civil ne peuvent être réglées par la simple ouverture d’un guichet, mais plutôt par le traitement et une gestion plus réfléchie du problème à même de permettre de régler, une bonne fois pour toutes, ces longues files d’attente devant les guichets. Pour leur part, les citoyens ne comprennent pas pourquoi ils sont soumis chaque année à fournir un dossier, alors que la catégorie des plus démunie est recensée et bien connue auprès des chefs des établissements scolaires de leurs enfants.
Rayen H

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