
Le chercheur historien Mohand Arezki Ferrad a présenté, mercredi à Alger, son dernier ouvrage intitulé «Les enfants de la Révolution se souviennent», dans lequel l’auteur donne la parole à travers des témoignages vivants, à ceux qui ont souffert, lors de leur enfance, des affres de la colonisation française.
Constitué de 300 pages et présenté lors du Forum du quotidien El-Moudjahid à l’occasion de la célébration de la Journée mondiale de l’enfant, coïncidant avec le 1 juin, le recueil de témoignages de différentes régions du pays, parmi ceux qui ont assisté aux crimes ignobles commis par le colonisateur inique, «interroge la mémoire des enfants où sont gravées les séquelles et affres de la guerre», a affirmé le chercheur. L’auteur du livre, que publiera le ministère des Moudjahidine et des Ayants-droit, a fait remarquer, dans ce sens, que la mémoire des enfants avait retenu «dans le plus petit détail des souvenirs tragiques en regardant mourir leurs proches ou en assistant à des scènes de torture notamment de femmes». Afin de conférer à l’ouvrage une dimension nationale, M. Ferrad a tenu à recueillir des témoignages de plusieurs régions du pays, unanimes tous sur l’atrocité de l’occupant. Au total, 24 témoins ont participé à l’écriture de ce livre et attesté de la véracité des exactions et des massacres perpétrées par les forces coloniales à l’encontre des Algériens de manière générale et des enfants en particulier.