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Les installations de la Sonelgaz et la Seor ont souffert durant l’opération de démolition de Batimate Taliane: Mais où est donc le respect des normes ?

Manifestement, l’entre prise chargée de la démolition du site de Batimate Taliane ne semble disposer ni du savoir-faire requis pour l’opération et encore moins d’un plan de travail à même de lui permettre de mener à bien sa mission sans porter préjudice à l’environnement et encore moins aux habitants des proches abords de l’ex-cité populeuse.

En effet, depuis le relogement des habitants dans une nouvelle cité implantée dans l’assiette appelée Batior, l’entreprise a envoyé ses engins mécaniques à l’assaut des bâtiments en préfabriqué et contenant de l’amiante, un matériau hautement cancérigène. Il faut préciser dans ce cadre, que ses ouvriers ne disposaient pas d’équipements permettant de les protéger lors de la manipulation de ce matériau. Ce fut un véritable massacre à ciel ouvert qui a été perpétré par cette entreprise et le malheur est qu’il ne s’est pas arrêté là. Les canalisations d’eau et les câbles électriques ont souffert durant l’opération de démolition. L’entreprise Sonelgaz a vu ses installations dégradées par le travail des engins qui se faisait sans aucune précaution. Des sources ont indiqué que cette dernière a déposé près d’une vingtaine de plaintes contre cette entreprise pour dénoncer les atteintes à ses installations. «C’est à croire que c’est fait délibérément pour voler des câbles électriques enfouis, pourtant sous terre. La mosquée, l’école et la cité des journalistes sont aujourd’hui à la merci de cette entreprise. En plus des nuages de poussière et d’amiante, leur alimentation en énergie électrique est souvent interrompue en raison des interventions de cette entreprise », diront des habitants. Et le plus dramatique encore est que, même les conduites d’eau ont été éventrées par les engins de cette entreprise qui semble ne soucier guère ni de l’environnement ni du voisinage. «Elle montre qu’elle ne dispose pas des qualifications requises pour ce genre d’opération. Au lieu de travailler dans des conditions qui permettent de protéger l’environnement et le voisinage, elle s’est lancée dans un travail de casse et de démolition tout juste pour récupérer le métal de la charpente, une charpente qui aurait pu être récupérée et gardée en prévision d’une utilisation, plus tard, en cas de besoin. Ceux qui ont décidé de lui confier cette tâche, sont passés outre les lois de la république en matière désamiantage et de protection de l’environnement », notent des citoyens.
Nassim.B

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