
La bonne initiative qui avait consisté en l’installation de plaques indiquant la gratuité des stationnements au niveau des de plusieurs boulevards phares du centre-ville d’Oran a été vite «gâchée» par une décision d’enlèvement de ces plaques, synonyme du retour à la case départ et au «monopole» qu’exerçait les «parkingueurs», dans la quasi-totalité des aires de stationnement de la capitale de l’Ouest.
Les Oranais qui s’était réjouis de cette décision prise par l’ancienne équipe de l’APC d’Oran et du secteur El Amir, se sont étonnés de voir que les plaques sont enlevées et que le stationnement soit de nouveau payant. Au niveau des rues Mohamed Khemisti, Larbi Ben M’hidi, les boulevards La Soummam et Le Front de Mer, les gardiens de Parkings étaient obligés de rebrousser chemin quand l’automobiliste, encouragé par la présence des plaques, leur disait que le stationnement était gratuit. Ainsi, avec cette décision, une nouvelle bataille est perdue par les responsables locaux devant l’anarchie qui règne à Oran. L’initiative qui avait permis de chasser les «parkingueurs», majoritairement issus du milieu de la petite délinquance qui, au lieu d’être généralisée, a été abandonnée au grand dam des automobilistes.
A ce propos, un habitant de la rue Mohamed Khémisti dira: «l’on s’attendait à ce qu’elle soit prise dans les plus grands lieux de stationnement squattés par ces gardiens informels de parkings, mais malheureusement, les bonnes choses ne durent pas dans notre commune, c’est l’une des rares bonnes choses faites par l’ancienne APC qui vient d’être effacée» Et la même source d’ajouter « c’est un aveu d’échec des responsables de l’APC qui se sont précipités par cette décision, qui n’avait pourtant rien de grave. Au contraire, ces plaques étaient le symbole du début de la guerre contre l’informel ».
Selon nos sources, cette décision est contestée au sein même de l’APC d’Oran par des élus qui n’ont pas accepté qu’on redonne le monopole aux «parkingueurs» informels. D’autres ont expliqué que même avec ces plaques, les gardiens étaient bel et bien présents sur ces boulevards où le stationnement est censé gratuit.
Autrement dit, il fallait accompagner cette décision par une collaboration avec les services de police afin de traquer ces gardiens, chose qui, manifestement, n’a pas été faite.
J.M