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Les prix n’ont pas connu de baisse: les commerçants redoublent de férocité

Chez nous, les prix des fruits et des légumes que les commerçants pratiquent n’obéissent à aucune logique, car du jour au lendemain, ils passent du simple au double, voire au triple.

En effet, ceux parmi les citoyens qui ont espéré voir une baisse des prix des fruits et légumes après le mois de Ramadhan ont vite déchanté, du fait que mis à part une légère et insignifiante baisse du prix de la pomme de terre qui est cédée a raison de 90 et 100 dinars au lieu de 110 et 120 dinars le kilogramme, le reste a connu une hausse vertigineuse.
A titre d’exemple, l’oignon secs qui étaient vendues au prix de 70 dinars le kilogramme à la fin de la semaine passé, avant-hier et hier , son prix a doublé pour atteindre 100 et 110 dinars le kilogramme alors qu’en principe leur prix doit baissé du fait c’est la saison de la récolte de ce produit maraicher , notamment l’ognon vert. De 80 dinars, le prix de la carotte est passé a 120 dinars, celui de l’aubergine à 150 da et le poivron doux à 200 da alors que pendant le mois de Ramadhan, il ne dépassait pas 150 da. Le e citron quand à lui, a vu son prix à atteindre 500 da le kg.
Ce qui est étonnant dans tout cela est que la grande majorité de ces commerçants n’ont aucune charge à payer qui puisse justifier cette hausse des prix du fait qu’ils n’ont pas de registre de commerce et qu’ils n’ont pas d’impôt à payer. En plus de cela, ils ont fait de l’espace public un bien privé du fait qu’ils occupent illégalement et impunément les rues et les trottoirs pour exposer leurs produits à la vente. S’agit-il d’une jungle ou chacun fait ce qu’il veut, ou bien sommes-nous dans un pays où il existe des lois et des institutions qui garantissent le droit des consommateurs et le respect de l’espace public ? C’est la question qui taraude quotidiennement l’esprit de nombreux citoyens et qui ne trouve toujours pas de réponse.
A.Bekhaitia

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