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Les récupérateurs de déchets appelés à contracter des conventions à Oran

La wilaya d’Oran veut instaurer une dynamique environnementale pour une gestion optimale et intégrée des déchets enclenchée, il y a tout juste quelques années.

A la faveur de cette nouvelle démarche, beaucoup de solutions adaptées ont prouvé leur efficacité que les pouvoirs publics veulent appliquer sur le terrain pour assainir ce secteur, notamment par l’organisation du ramassage et la lutte contre la récupération anarchique des déchets.
Aussi, dans le but d’encourager le recyclage, le tri sélectif et la valorisation des déchets et pour sévir certains comportements «incivique », la direction de l’Environnement a-t-elle appelé les collecteurs de déchets opérant dans l’informel à se contractualiser avec la tutelle et à se doter d’autorisation légale pour l’exercice de cette activité.
Dans cet ordre d’idées, il convient de rappeler, que les pouvoirs publics ont lancé une campagne de contrôle des recycleurs véhiculés qui vadrouillent dans les pôles urbains d’Oran sans accords préalable de la tutelle.

Une nouvelle démarche pour promouvoir le tri sélectif

Des opérations de saisies des véhicules (micro-camionnette) ont été effectuées et les propriétaires de ces engins ont été verbalisés, rappelle- ton encore.
Cependant, la difficulté de récupérer les déchets recyclables ménagers, faute d’implication des acteurs potentiels dans les communes, par rapport au tri à la source, a par ailleurs poussé l’EPIC CET Oran à chercher d’autres solutions.
De ce fait, les responsables se sont tournées vers les établissements spécialisés pour récupérer leurs déchets recyclables.
Des conventions ont été ainsi signées avec les trois zones industrielles de la wilaya (Hassi Ameur, Es-Senia et Arzew), les deux ports d’Arzew et d’Oran, une cinquantaine d’établissements scolaires, l’université Oran 2, l’Institut des langues étrangères, six résidences universitaires, 16 cités militaires et autres, indique-t-on.
Ces conventions ont été fructueuses, soutiennent leurs initiateurs, indiquant dans ce contexte que, les quantités des matières recyclables sont importantes, ce qui a permis à l’EPIC d’engranger un double gain.
Le premier est financier par la vente des déchets valorisables aux enchères.
Le second est stratégique, car la réduction du volume des déchets à enfouir prolonge la durée de vie des casiers d’enfouissement dans les Centres d’enfouissement technique (CET).
Il conviendra de rappeler, encore une fois, que 80% des déchets sont « revalorisables», tandis que les 20% sont recyclables, d’où la nécessité d’organiser cette filière très utiles et créatrices d’emplois.
La démarche se veut être un exemple à suivre dans une wilaya où les initiatives se multiplient dans ce domaine pour améliorer ce secteur otage de dysfonctionnement dû au facteur humain.
Un concept académisé dans les universités et qui est déjà en pratique, qui tend à l’incitation des jeunes étudiants doctorants à s’investir dans ce secteur.
Pour ce faire, à la base les recycleurs actuels doivent impérativement se conventionner avec les parcs de tri et unités de recyclage pour le ramassage, le tri et la livraison des déchets, exhorte la tutelle.
Il y a lieu de noter, qu’il y a quelques mois, d’une vaste campagne de sensibilisation des citoyens à la nécessité de s’engager dans la démarche de préservation de la propreté au niveau de la wilaya d’Oran, en coopération avec plusieurs organismes dont la société civile et la direction de l’Education, affirmant que ces campagnes ont commencé port2 leurs fruits, notamment en ce qui concerne le respect des horaires de dépôt des ordures.
L’expérience de la valorisation des déchets demeure récente à Oran, puisque c’est en 2017, seulement, que les premières directives ont été prises avec la dotation des 26 communes de la wilaya de presse-à-balles et la création de petits centres de tri sélectif de proximité.
Grâce à ces centres de tri, la récupération du carton a connu, depuis le début de l’année 2018, un véritable boom, avec un taux de croissance de plus de 632 % par rapport à l’année d’avant, a indiqué le chef de valorisation des déchets à l’EPIC CET Oran.
Rayen H

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