
A haï chahid Mahmoud, commune de Hassi Bounif, les habitants des 40 logements de la cité des enseignants et ceux des habitations voisines, souffrent et ne supportent plus les inondations par les eaux de pluie, de leurs habitations, de leurs rues et de l’école primaire de leur cité.
Cette situation dure depuis déjà plusieurs années sans que les responsables concernés ne daignent prendre les mesures qui s’imposent pour mettre fin a cette déplorable et scandaleuse situation et ce, malgré de multiples réclamations et mouvements de protestations qu’ils ont organisés.
En effet, pendant ces dernières averses et même après, les habitants de la cité des enseignants et leurs voisins ont souffert des débordements des eaux usées a l’intérieur de leurs habitations a partir des salles d’eau, et des infiltrations à partir des rues inondées au point ou il faut enfiler des bottes en caoutchouc pour pouvoir sortir de chez soit pour déposer des palettes en bois, des briques ou des madriers sur les trottoirs pour permettre aux riverains et surtout aux enfants scolarisés de circuler sur les trottoirs.
Face a cette insupportable situation qui empoisonne leur quotidien, ces habitants ont décidé de saisir dans les prochains jours le médiateur du président de la République pour se plaindre : « la situation est invivable, lorsqu’il pleut et même quelques jours après, les eaux usées qui débordent à grands débits à partir des bouches d’égouts inondent les rues et les trottoirs et s’infiltrent dans nos habitations. Dans certaines autres habitations, les eaux usées dégageant des odeurs nauséabondes débordant à partir des toilettes. Lorsque cela se produit nous passons des nuits blanches », se plaignent des habitants avant qu’un vieil homme n’intervienne pour expliquer que la canalisation des eaux usées des 40 logements a été réalisées en 1990 et qu’elle est sous dimensionnée.
« C’est une canalisation qui a été réalisée pour l’évacuation des eaux usées des 40 logements, actuellement ce des centaines d’autres logements qui sont raccordés a cette canalisation et c’est le branchement de 500 autres nouveaux logements non encore attribués et une future polyclinique qui va s’ajouter à cette canalisation sous dimensionnée.
A ce moment là, les débordements des eaux usées dans les rues, à l’intérieur de l’école primaire Bachir el Ibrahimi, dans nos habitations et même à l’intérieur de la future polyclinique du fait qu’elle se trouve implantée au contrebas du quartier, sera quotidien et non pas uniquement pendant les averses » affirme cette personne. Les deux élus de l’Apc, monsieur Melika Med et Belhaouel Bouzelif qui se sont rendus sur place pour s’enquérir de la situation et entendre les préoccupations des habitants de la dite cité, n’ont pas caché leurs inquiétudes concernant cette déplorable situation qui semble s’éterniser.
«A notre avis ce n’est pas de petits travaux qu’il faut effectuer pour éradiquer ce problème, mais d’importants aménagements qui nécessitent un budget conséquent. Nous allons bien sûr informer qui de droit pour trouver une solution » affirment-ils.
A.Bekhaitia