
Un manque flagrant d’aires de jeu est constaté au niveau du secteur urbain El Emir et de Sidi El Bachir (ex-Plateau), les deux délégations du centre-ville peinent à trouver des espaces vacants afin de réaliser des initiatives pour les enfants et les familles.
Beaucoup d’associations et de comités de quartiers ont, alors, préconisé de recourir aux parcelles récupérées suite aux dernières opérations de démolition afin de réaliser des espaces de détente, et même de stationnement.
«Si le terrain est la propriété des domaines de l’Etat, les responsables locaux et les différentes directions peuvent trouver un terrain d’entente pour concrétiser ces petites opérations qui ne sont pas coûteuses, mais ont un effet positif sur le cadre de vie des citoyens » nous dira un membre d’une association.
Et d’ajouter : « Nos enfants sont obligés à se déplacer à d’autres cités pour jouer un match de Football ou de Basketball, faute de stades de proximité, à l’instar des enfants de la rue Mohamed Boudiaf (ex-Mostaganem), Hai Yaghmoracen (ex-St Pierre) et Mouloud Feraoun(ex cité Perret), et hai Plateau, ces endroits où les aires de jeux n’existent pas».
Selon notre interlocuteur, les gosses improvisent des stades au niveau du rond point comme c’est le cas à la cité Perret, pour eux, il n y a pas d’autres alternatives, car le stade le plus proche de leurs demeures, c’est celui du quartier Delmonte, et il est pratiquement occupé tout au long de la journée.
La solution est donc simple, réaliser de nouveaux stades de proximité et des aires de jeux pour ces enfants, qui sont confrontés quotidiennement aux dangers des voitures et des rames du Tramway.
Pourtant à travers les bilans et les perspectives des secteurs urbains de l‘APC d’Oran, ce type d’initiatives est présent, mais qui tardent à se réaliser sur le terrain, à cause de l’absence d’espaces en plein milieu urbain.
La balle est donc dans le camp des responsables de la mairie qui doivent combler les carences, et réaliser des espaces de jeux et des stades de proximité dans ces endroits de la ville, et aussi protéger ce qui est déjà disponibles des mains des attentistes, qui font fi de la loi en vigueur.
J.M


