
L’ancien Premier ministre pakistanais Imran Khan, renversé par une motion de censure à l’Assemblée nationale en avril dernier, est candidat pour sept des huit élections législatives partielles de dimanche, un scrutin qu’il considère comme un «référendum» sur sa popularité.
Il est possible pour un candidat de se présenter à plusieurs sièges au Pakistan. S’il est élu dans différentes circonscriptions, il choisit celle qu’il représentera en tant que député et un nouveau scrutin est ensuite organisé dans les autres. Il est toutefois rare pour un candidat de se présenter à autant de sièges, et cette stratégie n’a clairement d’autre but pour M. Khan que de jauger sa popularité. «Ce n’est pas une simple élection, c’est un référendum», a déclaré Imran Khan lors d’un meeting électoral vendredi à Karachi, la grande mégalopole du sud du Pakistan. Depuis avril, M. Khan a organisé de vastes rassemblements dans le pays pour faire pression sur la coalition au pouvoir. Il a promis d’annoncer bientôt la date d’une nouvelle «longue marche» sur la capitale Islamabad. En juillet, son parti, le Pakistan Tehreek- e-Insaf (PTI, Mouvement du Pakistan pour la justice), avait obtenu la majorité à l’Assemblée du Pendjab, la province la plus peuplée du pays, en remportant largement plusieurs élections partielles provinciales. L’ancien champion de cricket a été confronté à plusieurs procédures judiciaires ces derniers mois, dont il s’est pour l’instant sorti sans trop de dommages.


