RégionsSlider

Quelles solutions pour les hangars abandonnés au centre ville d’Oran ?

Oran est confrontée, actuellement, au problème crucial du manque d’assiettes foncières pour l’implantation de projets structurants.

Par ailleurs, de grands locaux et autres ateliers qui appartenaient à de nombreuses anciennes sociétés nationales dissoutes il y a des décennies et, en dépit de leur état de délabrement avancé, occupent toujours l’espace urbain, avons-nous constaté au centre ville d’Oran.
En effet, plusieurs édifices vacants relevant du patrimoine des entreprises publiques dissoutes, contribuent à enlaidir le paysage urbain en plein cœur de la seconde capitale du pays. Parmi ces bâtisses désaffectées, il y a lieu de citer l’exemple de la bâtisse vide de l’ex-Société de Distribution de voitures particulières (DVP). Ce local très spacieux de plusieurs étages qui faisait office de magasin pour la distribution et la vente de pièces détachées au profit de l’ancienne DVP est situé au niveau de la rue de la Vieille mosquée à quelques mètres seulement du Petit théâtre et du consulat de France.
Sa devanture complètement éclaboussée entachée par des vitrines brisées, défigure ce coin stratégique du centre-ville de la capitale de l’Ouest. L’existence de ces bâtisses fantômes n’honore pas la ville d’Oran appelée dans quelques jours seulement à accueillir le grand événement sportif méditerranéen. Même constat est soulevé pour les caves de l’ONCV situées au niveau de la place Hoche en plein centre d’Oran actuellement livrées à elles-mêmes et dont les toitures en tuile ont fini par céder.
«L’état actuel de cette infrastructure, dont il ne reste que le mûr d’enceinte est vraiment déplorable à plus d’un titre témoigne un riverain».
Dans cet ordre d’idées, il convient de rappeler que, cette cave vinicole désaffectée était proposée pour abriter le marché de la rue de la Bastille.
« Les ornais pouvaient y profiter avec la venue des marchands. Malheureusement, le toit s’est écroulé faute d’entretien et le dit local ne sert plus à rien», a déclaré notre interlocuteur avec amertume.
C’est dire que, l’absence de maintenance et l’état de vacance prolongée de ces anciens ateliers et autres hangars, à l’image de la maison Mercédes à Miramar, ont transformé ces lieux en décharges sauvages. Encore faut-il souligner qu’on ignore cependant, le statut juridique actuel de ces structures commerciales et industrielles.
A qui appartiennent-elles? Normalement, la gestion de ces bâtisses après la dissolution de leurs propriétaires, devrait basculer directement dans le patrimoine des Biens de l’état. Alors pourquoi, les domaines ne font pas profiter le trésor public par la cession ou la vente réglementaires de ces édifices vacants qui enlaidissent le centre-ville d’Oran ? Ceci étant, de sources crédibles, nous ont révélé qu’une initiative administrative ayant comme objectif le recensement des dépôts, des hangars, et des aires de stockage, abandonnés au centre-ville d’Oran aurait été menée ces derniers temps par les pouvoirs publics.
Cependant, l’on ignore les suites réservées au rapport final qui aurait décelé «plus d’une trentaine de sites industriels, commerciaux ou administratifs laissés pour compte à Oran seulement», citent nos sources requérants l’anonymat. Cette opération, aurait pour but à récupérer un maximum d’assiettes foncières pour la projection d’équipements d’utilité publique. Seulement, la lenteur des procédures fait que ces édifices s’effritent sans qu’aucune partie n’en bénéficie.
Aribi Mokhtar.

Bouton retour en haut de la page