Les bureaux de l’agence Algérie Ferries connaissent depuis mardi une grande affluence de la part des citoyens désirant réserver des places dans les dessertes maritimes programmées cet été.
Sur place, une longue file d’attente et une grande pagaille est constatée devant les bureaux du boulevard de la Soummam où les agents de sécurité et ceux de la police mobilisés pour réguler l’accès essaient tant bien que mal d’organiser la foule. Selon l’un de ces client venu réserver une place pour la desserte Oran-Alicante: «j’ai été surpris à mon arrivée à 8h00 du matin de voir que les gens sont venus bien avant pour prendre leurs places à l’ouverture des bureaux d’Algérie Ferries, alors que tout pouvait se passer sur le site de la compagnie, sans avoir à gérer cette foule. Mais, je n’ai pas d’autre choix que d’attendre mon tour, en dépit de la chaleur», dira-t-il. La situation anarchique pour la réservation est due, justement, à la saturation du site internet d’Algérie Ferries qui n’a, vraisemblablement, pas pu contenir le nombre de visiteurs en même temps enregistré lundi, jour de lancement des réservations, a-t-on expliqué.
Le site https://online.algerieferries.dz/#/ book affiche depuis, l’indication «erreur» aux utilisateurs qui le consultent. La compagnie maritime nationale Algérie Ferries avait pourtant tout préparé pour éviter ce rush sur ses agences, en annonçant l’ouverture des ventes pour les traversées de l’été 2022, pour les lignes déjà opérationnelles: Alger-Marseille et Oran-Alicante. Il s’agit du programme autorisé depuis fin octobre 2021 sur les trajets sur ces destinations en aller-retour. Les réservations concernent la période allant «de juin 2022 à septembre 2022 », précise la compagnie dans son communiqué.
Les citoyens rassemblés devant l’agence, ont déploré que la compagnie n’ait pas pris ses précautions quant à une éventuelle panne du site, ce qui a créé cette confusion. Aujourd’hui, quatre jours après l’annonce de la réouverture des réservations, rien n’a été fait, et le site est toujours en panne, au grand dam des clients. Une défaillance dont les préposés aux guichets en ont fait les frais, avec une tension et une pression qu’ils sont obligés à subir quotidiennement.
J.M
