Une journée d’étude sur la lutte contre les drogues et des substances psychotropes et leur prévention a été animée jeudi pour vulgariser la loi n° 05-23 du 7 mai 2023 modifiant et complétant la loi n 04-18 du 25/12/ 2004, relative à la lutte contre les drogues et les substances psychotropes.
Les intervenants des magistrats, les cadres de la police ont mis l’accent sur les procédures contenues dans la nouvelle loi et la mise en place d’une stratégie nationale pour la prévention de ces crimes, à laquelle contribue les différentes institutions de l’Etat et la société civile. Le président du tribunal de Télagh a indiqué que le législateur a mis en oeuvre un fichier national électronique des ordonnances médicales de stupéfiants ou de psychotropes qui sera mise à la disposition des juridictions et de la police judiciaire, en plus de la création davantage de centres de traitement des toxicomanes.
La nouvelle loi considère pas le consommateur des stupéfiants et des substances psychotropes comme étant une personne intoxiquée nécessitant une prise en charge médicale et psychosociale et un suivi régulier pour le sauver de l’addiction, a t-on expliqué. Selon l’interlocuteur, la nouvelle loi protège également les pharmaciens contre les agressions qu’ils subissent par les toxicomanes pour les obliger à leur vendre ces médicaments et impose la peine de 30 ans pour le trafic illégal des drogues et les fausses ordonnances utilisées pour l’achat de substances psychotropes, qui peuvent exposer les délinquants et les professionnels de la santé, les pharmaciens et les associations de lutte contre les stupéfiants qui établissent des ordonnances ou facilitent l’accès aux délinquants.
Il a expliqué que la loi vise à réduire la criminalité, selon une stratégie pour la prévention de ces crimes qui range les jeunes et adolescents et est devenue dangereuse, outre la santé mentale, pour l’ordre public, poussant le législateur à l’élaboration d’une nouvelle stratégie nationale. Il a également souligné les procédures qui décharge les mineurs toxicomanes de toute poursuite judiciaire et par contre les placent dans un centre de désintoxication. Plusieurs conférences ont été animées sur les effets de la drogue et des substances psychotropes sur la santé mentale et la société, suivies d’un débat fructueux.
Fatima A


