
A Oran, les transports, ur bain et interurbain des voyageurs ne cessent de se dégrader de jour en jour, menaçant sérieusement la sécurité des voyageurs et celle des automobilistes.
En effet, profitant de l’absence totale du contrôle, les transporteurs dictent leur loi sur les itinéraires qu’ils desservent.
Au début de cette semaine, deux bus se sont livrés à une course folle entre eux du côté de Misserghine en roulant sur la double voie en sens inverse, c’est-à-dire en sens interdit.
La scène a enregistrée sur une vidéo montrant la folle conduite des deux chauffeurs et du danger qu’ils faisaient encourir aux voyageurs avant d’être diffusée et largement partagée sur Facebook.
Cet acte citoyen a, d’ailleurs, permis aux gendarmes de procéder à leur identification et à leur arrestation et à la mise en fourrière des deux bus.
Malheureusement, la neutralisation de ces deux chauffards n’a, manifestement, pas servi de leçon aux transporteurs.
En fin de semaine, un père de famille habitant le pôle urbain de Misserghine a perdu la vie après avoir chuté d’un bus.
Malgré cela, les courses folles et les dépassements dangereux se poursuivent toujours au grand dam des usagers, qui à force de se plaindre sans aucune réaction de la part des responsables concernés ont perdu l’espoir de voir ces comportements néfastes disparaitre à jamais de nos routes.
Faisant contre mauvaise fortune bon coeur, ils préfèrent tout simplement fermer les yeux et se taire.
A ce propos, l’un des usagers dira : «en ville, les chauffeurs de bus conduisent comme des fous.
Ils se livrent à des courses folles et gare au passager qui ose parler ! Ces conducteurs de bus profitent de l’absence totale du contrôle.
Ils se livrent à une concurrence folle ; ils bloquent la circulation pour discuter entre eux à travers les vitres, et font descendre les passagers en plein milieu de la route quitte à ce que ces derniers soient renversés par une moto ou une voiture.
C’est une véritable pagaille qui ne fait que prendre de l’ampleur de jour en jour et ce, au vu et au su de tous les responsables», déploret- il.
A.Bekhaitia


