Même les plus pessimistes parmi les fans du Mouloudia n’ont guère imaginé un tel scénario du côté du stade 1er Novembre de Tizi-Ouzou.
Des cadeaux à la pelle, des erreurs individuelles impardonnables et une faillite collective inexplicable. Pourtant partis dans le meilleures conditions possibles en compagnie d’une pléiade de dirigeants, les Oranais étaient sommés au moins de préserver cette image de marque mais aussi faire honneur à leurs statuts d’équipe outsider.
Auteurs d’un début de match catastrophique concédant d’emblée un penalty sur une faute flagrante de Naamani, le Mouloudia a encaissé un second but à la suite du laxisme de sa défense conjuguée à une erreur d’appréciation de son gardien de but, Soufi.
Bien qu’ils aient rejoints le vestiaire avec deux buts de retard, les Rouge et Blanc devaient bénéficier de la supériorité numérique suite à l’expulsion d’Oukaci peu avant la mi-temps.
Mais il était dit que le Mouloudia très mauvais ce jourlà n’arrive pas à bousculer une fotmation Kabyle visiblement plus motivée au point de porter l’éstocade sur un coup franc direct aidé par un Soufi apparemment dans un jour sans. Cette équipe du Mouloudia a bu le calice jusqu’a la lie avec un quatrième but aux ultimes minutes de cette rencontre. C’est sur un score humiliant que les camarades de Saïhi ont dû rebrousser chemin.
Un score qui risque de laisser des séquelles sur le plan psychologique mais aussi de soulever la colère des supporters.
Ce qui est sûr est que cette période de transition risque de faire des dégâts aussi bien sur le plan sportif qu’administratif. Il faut surtout que les joueurs ainsi l’entouragene croient pas que c’est déjà les vacances tant que le maintien n’est pas encore mathématiquement assuré.
La déroute des séniors a été précedée par une autre humiliation suite a la défaite de l’équipe réserves sur le score fleuve de huit buts à zéro (8-0).
A.B
