
Les participants aux journées cinématographiques du Sud organisées à Bechar, ont recommandé la promotion et la valorisation de la culture cinématographique.
Les participants ont appelé lors de la clôture de cette manifestation lundi à la cinémathèque de Bechar à la promotion et à la valorisation de la culture cinématographique, au renforcement de ce genre de manifestations et à l’accompagnement des jeunes talents et cinéastes amateurs de la région.
Le directeur-général du centre algérien de cinématographie (CAC), Adel Makhalfia, principal organisateur de cette manifestation dédiée aux films et documentaires révolutionnaires, organisée sous le parrainage du ministère de la Culture et des Arts , a indiqué à cette occasion « que l’action actuelle du CAC en plus de la relance des activités de la cinémathèque nationale et des 14 salles de répertoire à travers le pays et ce uniquement pour le retour des spectateurs et autres cinéphiles aux salles, vise aussi à développer et à promouvoir le cinéma national à travers ce type de manifestations ».
Plusieurs réalisateurs et comédiens présents durant ce rendez-vous dont les réalisateurs, ont estimé que ce genre d’activités, permettra de faire connaître les œuvres cinématographiques de production nationale, et de mettre en avant les créations filmiques.
La cérémonie de clôture de ces journées (5-7 novembre) a été marquée par un large débat sur l’état du cinéma national, animé par Adda Chentouf, chercheur et critique de cinéma, qui a déclaré « que la production cinématographique nationale est en voie vers une relance allant dans le sens d’un développement certain ».
Les journées cinématographiques du Sud organisées à Bechar, ont été marquées par la projection de plusieurs œuvres cinématographiques nationales à savoir le documentaire « la zone huit de la wilaya historique 5, son histoire et ses hommes », de Larbi Lakehal, « une lettre à Obama », de Mohamed M’hamdi sur la cause sahraouie qui a moissonné le prix du meilleur documentaire au festival du film arabe (Oran), et « la Zone interdite » d’Ahmed Allem.
Il s’agit aussi des longs métrages, à savoir « les crimes dissimulés », de Kamel Fayez, « l’Opium et le bâton » de Ahmed Rachedi (version numérisée), « les Hors la loi » de Toufik Farès, « Héliopolis » de Jaafer Gacem, « la cinquième saison » du réalisateur Ahmed Benkamla, « Sur les traces des camps de regroupement » de Said Oulmi.
En marge de ces projections, plusieurs ateliers de formation aux techniques du cinéma, (écrite de scenario, diction et actorat), encadrés par les réalisateurs Ahmed Benkamla, Abdallah Aggoun et le comédien Laid Djelloul, ont été organisés au profit de plusieurs membres de troupes locales de théâtre.


