Actuellement, au niveau des artères de la ville d’Oran, griller un feu rouge est devenu «normal», à tel point que la minorité parmi les conducteurs qui respectent les feux tricolores, même s’il n’y a aucun policier en vue, sont pris à partie par les chauffards qui les suivent, les sommant de dégager de leurs chemins à coups de klaxons, voire en proférant des mots déplacés.
Ces pseudos chauffeurs sans scrupule, sauf sous la contrainte, se régalent en ce moment au dépend du code de la route, en se faisant un malin plaisir à transgresser le code la route dont celui de griller le feu rouget, une infraction grave puni pourtant par la loi qui pourrait avoir des conséquences fâcheuses sur la sécurité d’autrui.
A ce propos, il ya lieu de souligner que selon la loi universellement admise et appliquée, le chauffard qui ne respecte pas un feu rouge est pris simultanément, par un agent de l’ordre omniprésent ou bien par un radar routier.
Le chauffeur indélicat recevra entre autre, une contravention à son domicile dans les jours qui suivent, une sanction assortie de surcroit par le retrait de points ou suspension du permis de conduire ou bien les deux à la fois, et ce pour le grief, d’avoir mis sa vie, celle du ou des occupants des autres véhicules et les vies des usagers de la route en danger, car, le non-respect du feu rouge est une infraction de 4e degré, entraînant des blessures graves voire la mort .
Cela dit, lorsqu’il est question de préserver la sécurité des usagers de la route, les textes de loi en vigueur sont sans équivoque : tout conducteur doit marquer l’arrêt absolu devant un feu de signalisation rouge, qu’il soit fixe ou clignotant.
En cas de non-respect, les conséquences sont multiples et pèsent jusque sur la non-prise en charge des assurances, d’autant que le chauffard qui grille un feu rouge devra supporter à ses frais, les dommages corporels et les dégâts matériels des suites de sa transgression du feu rouge, après que ce contrevenant soit poursuivi en justice s’il est responsable d’un accident ayant fait des victimes ou des dégâts matériels.
Dans ce contexte, nous avions été choqués de constater au niveau de plusieurs carrefours de la grande cité oranaise, que mêmes les transporteurs en commun, notamment des taxis, voire des bus pleins de passagers, en train de griller les feux rouges.
Du jamais vu à Oran, où il n’y a pas si longtemps, il y avait un semblant de respect du code de la route.
Pour le moment, les conducteurs intègres, doivent faire attention, car ils risquent de se retrouver face à face avec un chauffard ne faisant du feu rouge qu’une bouchée!
Aribi Mokhtar


