Santé & Bien-être

Maladie neurodégénérative | Parkinson : l’activité physique diminuerait les risques chez les femmes

L’exercice physique régulier réduirait les risques de développer la maladie de Parkinson, notamment chez les femmes.


L’ESSENTIEL
  • La maladie de Parkinson est une affection neurodégénérative, qui est associée à des troubles moteurs, cognitifs et du sommeil.
  • Les femmes les plus actives présentent un risque réduit d’environ 25% de développer la maladie de Parkinson.
  • « Les symptômes précurseurs pourraient être responsables d’une baisse de l’activité physique chez les patientes qui développeront la pathologie ».

Près de 167.000 patients sont touchés par la maladie de Parkinson en France. Cette pathologie neurodégénérative du cerveau se caractérise par des symptômes moteurs comme des mouvements lents, des tremblements ou une rigidité, ainsi que des troubles cognitifs, du sommeil et de la santé mentale.

Les symptômes avant-coureurs peuvent conduire à faire moins de sport

Aucun traitement ne permet de guérir la maladie de Parkinson, mais l’activité physique régulière est souvent évoquée, dans de nombreuses études, comme une piste de prévention potentielle. Dans de récents travaux publiés dans la revue Neurology, une équipe de l’Inserm a notamment analysé le rôle spécifique de l’exercice sportif dans la prévention de la maladie de Parkinson chez les femmes.

Pour les besoins de cette recherche, les scientifiques ont réalisé un suivi à long terme contrairement aux études précédentes qui présentaient des suivis très courts avec une unique évaluation de l’activité physique. « Ce qui ne permettait pas de s’affranchir de certains biais et, en particulier, du biais dit ‘de causalité inverse’ (…) Ce biais se traduit de la façon suivante : des symptômes avant-coureurs de la maladie de Parkinson (constipation, troubles du sommeil, de l’odorat, troubles moteurs discrets…) peuvent être présents plusieurs années avant que la maladie ne soit diagnostiquée. La gêne qu’ils occasionnent pourrait conduire les personnes à modifier leurs comportements (comme, par exemple, leur niveau d’activité physique) en amont du diagnostic, ce qui est susceptible de fausser les analyses statistiques étudiant la relation entre ces comportements et le risque de développer la maladie », ont-ils expliqué dans un communiqué.

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