
Des chercheurs ont découvert qu’une forme de l’ubiquitine, une protéine présente dans le cerveau, pourrait réguler les troubles du stress post-traumatique (TSPT) chez les femmes.
- Une forme de protéine ubiquitine, appelée K-63, participerait à la formation des souvenirs de la peur chez les femmes.
- Chez les hommes, ce rôle n’a pas été observé.
- Les chercheurs espèrent ainsi pouvoir mettre au point un traitement pour cibler K-63 et ainsi réduire les souvenirs de TSPT.
Les troubles du stress post-traumatique (TSPT) disparaissent dans les trois mois ou deviennent chronique dans 20 % des cas, selon l’Institut national de la santé et de la recherche médicale (Inserm). Qu’il s’agisse de l’un ou de l’autre, ils nécessitent toujours des prises en charge adaptées qui, actuellement, ne sont pas toujours efficaces…
Une protéine liée aux souvenirs de la peur chez les femmes
Des chercheurs viennent peut-être de trouver une nouvelle piste de traitement pour réduire les troubles psychiatriques liés à l’événement traumatisant. Leurs résultats ont été publiés dans la revue Molecular Psychiatry. Lors de leurs travaux, les scientifiques ont découvert qu’une forme de protéine ubiquitine, appelée K-63, avait une fonction très importante dans le cerveau des femmes : elle participe à la formation des souvenirs de la peur.
« Souvent, les molécules qui se trouvent dans le cerveau ont le même rôle, pour les deux sexes, dans la formation des souvenirs liés à peur, et c’est la première fois que nous en trouvons une qui a une fonction spécifique pour l’un des deux, explique Tim Jarome, auteur principal de cette étude, dans un communiqué. Nous avons trouvé cette fonction pour le sexe qui est le plus susceptible d’avoir un TSPT [les femmes]. C’est rare de trouver des mécanismes spécifiques à un sexe en termes de régulation des facteurs qui causent le TSPT.”


