Placée sous le haut patronage du président de la République, Abdelmadjid Tebboune, la dixième édition du Salon international de la pêche et de l’aquaculture (SIPA 2025) a été inaugurée avant-hier à Oran, en présence de plusieurs membres du gouvernement et de délégations étrangères.
La cérémonie d’ouverture, présidée par Yacine El Mahdi Oualid, ministre de l’Agriculture, du Développement rural et de la Pêche, s’est déroulée en présence de Saïoud Ben Hammoud Ben Ahmed Al Habsi, ministre de l’Agriculture, des Ressources halieutiques et de l’Eau du Sultanat d’Oman, ainsi que de Nourredine Ouadah, ministre de l’Économie de la connaissance, des Startups et des Micro-entreprises.
Organisé sous le thème « Pêche et aquaculture… innovation et partenariats », le salon, piloté par la Chambre algérienne de la pêche et de l’aquaculture sous la supervision du ministère de l’Agriculture, se tient jusqu’à demain au Centre des conventions d’Oran.
Un appel à des partenariats fondés sur l’innovation et la durabilité
Dans son allocution d’ouverture, le ministre Yacine El Mahdi Oualid a insisté sur la nécessité de bâtir des partenariats économiques pragmatiques reposant sur l’innovation, la durabilité et le partage d’expertise. Il a rappelé que la coopération et l’échange de savoir-faire constituent les leviers essentiels du développement de l’économie bleue nationale.
L’événement réunit un large panel d’acteurs du secteur halieutique — institutions publiques, professionnels, chercheurs, startups et opérateurs économiques — offrant un espace d’échanges et d’opportunités pour façonner l’avenir de la filière.
Une participation nationale et internationale d’envergure
Le SIPA 2025 se distingue par une participation record avec 179 exposants nationaux répartis sur 2 201 m², dont 38 startups algériennes, symboles de la nouvelle génération d’entrepreneurs de la mer. Treize d’entre elles bénéficient d’un espace gratuit dédié à l’innovation.
Le salon compte également la présence de banques, compagnies d’assurance, universités et centres de recherche, venus présenter des projets axés sur la modernisation de la pêche, la transformation des produits de la mer et la préservation des écosystèmes.
Sur le plan international, plus de 25 entreprises étrangères issues de 16 pays participent à cette édition, occupant 357 m² d’exposition. Les représentants viennent notamment d’Espagne, d’Italie, de Turquie, du Bangladesh (présent pour la première fois), de Tunisie, du Sultanat d’Oman et de plusieurs pays de l’Union européenne.
Des délégations venues du Qatar, du Sénégal, du Nigeria, du Japon, du Mozambique, de Roumanie et d’autres pays africains et asiatiques confirment la portée internationale du salon.
Un partenariat algéro-omanais renforcé
La participation du ministre omanais Saïoud Ben Hammoud Ben Ahmed Al Habsi, à la tête d’une importante délégation, a conféré une dimension diplomatique particulière à cette édition. Le programme de sa visite comprend une escale à bord du navire scientifique algérien Grin Belkacem et une visite à l’Institut technologique de la pêche et de l’aquaculture d’Oran, illustrant la volonté des deux pays de renforcer leur coopération dans la recherche et la gestion durable des ressources marines.
Une vitrine de l’économie bleue algérienne
Le salon propose un programme scientifique et technique riche, avec plus de dix ateliers thématiques consacrés à l’innovation, à la durabilité des ressources, à la diversification aquacole, à l’exportation, à la formation et à la sécurité alimentaire.
Des rencontres B2B et groupes de travail sont également prévus pour favoriser les partenariats entre opérateurs nationaux et étrangers et encourager les investissements dans le secteur halieutique.
La présence du ministre de l’Économie de la connaissance témoigne de la volonté du gouvernement d’intégrer les nouvelles technologies et la recherche appliquée dans le développement du secteur, pilier de la transition vers une économie bleue durable.
Un rendez-vous stratégique pour l’avenir du secteur
À travers cette dixième édition, le SIPA 2025 confirme son rôle de carrefour régional de la pêche et de l’aquaculture, un lieu où se croisent innovation, savoir-faire et partenariat. L’événement met en lumière le potentiel du secteur halieutique algérien et son importance stratégique dans la sécurité alimentaire, la création d’emplois et la préservation des ressources maritimes.
Rédaction
