
Visiblement, c’est le bout du tunnel pour la JSK. Il y a moins de deux semaines, le club phare de la Kabylie vivait encore une situation pour le moins désespérée. Éliminé en quart de finale, les Canaris pointaient à l’avant dernière place au classement de la Ligue Une.
Aujourd’hui, les coéquipiers de Boualia respirent. Ils quittent la zone de relégation à l’issue d’une série de bons résultats, à savoir 3 victoires et 1 nul en quatre matchs. Grâce à l’écrasant succès face au MC Oran (4- 0), jeudi dernier à l’occasion de la 23e journée de championnat, la JS Kabylie remonte à la 14e position, avec 5 longueurs d’avance sur le premier relégable (Paradou AC) et 1 point de plus que le premier non relégable (NC Magra). Cette ascension fulgurante, la formation du Djurdjura, en dépit des moyens mobilisés par le nouvel actionnaire majoritaire de la SSPA (Mobilis), la doit en grande partie à un homme, en l’occurrence Youcef Bouzidi. En peu de temps, le coach a complètement métamorphosé l’équipe. Il a réussi là où les trois autres techniciens qui l’ont précédé à la barre technique cette saison, ont lamentablement échoué. Le nouvel entraîneur a su remobiliser l’ensemble de la famille de la JSK. Par ailleurs, il a redonné confiance aux joueurs, qui montrent d’une sortie à l’autre une réelle envie de sauver le club des purgatoires.
« Grâce à cette victoire, l’équipe peut respirer. La JSK n’est actuellement plus en position de relégable. Je suis satisfait, dans l’ensemble, du comportement des joueurs. Ils affichent plus de volonté et de détermination dans les matchs. Ils se battent vraiment pour réaliser de bons résultats à chaque fois. Le travail psychologique accompli par le staff technique commence à apporter ses fruits. C’est une bonne chose. Cependant, rien n’est encore fait. Nous devons continuer à travailler et à nous améliorer. Il reste encore sept journées de championnat où les choses peuvent à tout moment basculer. On doit rester concentré et mobilisé », a déclaré Youcef Bouzidi à l’issue de la victoire face au Mouloudia d’Oran.


