
Depuis quelques temps, plu sieurs quartiers et communes sont encombrés de déchets ménagers, en raison, notamment, du manque de matériel au niveau des services d’hygiène des communes et des entreprises de nettoyage.
En effet, ces derniers peinent à gérer leur secteur, en donnant l’impression que le ramassage et la collecte des ordures deviennent de plus en plus pénibles, tant pour les agents que pour les gestionnaires qui ne peuvent rien avec le peu de moyens dont ils disposent.
La première partie du schéma directeur de la gestion des déchets ménagers et assimilés de la wilaya d’Oran, révèle que, la commune d’Oran compte à elle seule une centaine de dépotoirs sauvages.
Ce schéma directeur de la gestion des déchets ménagers et assimilés a été réalisé, souligne-t-on, par l’Agence nationale des déchets (AND) l’année dernière et, qui concerne la commune d’Oran, en attendant son élargissement à d’autres collectivités locales, pour faire un état des lieux de la gestion des déchets dans l’ensemble des communes de la wilaya.
L’étude a révélé plusieurs dysfonctionnements dans la collecte des déchets au niveau de la commune d’Oran qui se répercutent négativement sur l’environnement.
Elle a également révélé que, la commune d’Oran produit 550 tonnes de déchets par jour, tout en mettant en exergue que 80% de ce volume de déchets est enlevé par les agents de collecte et près de 20% restent dans la nature.
La problématique se pose à un point tel, que les communes du Groupement urbain d’Oran (GUO) ne suivent pas l’extension urbaine qui ne cesse de s’élargir.
Il est aussi important de relever le manque de moyens et de matériels, comme les camions à benne où les équipements spéciaux devant installés dans les quartiers habituels, mais surtout pour répondre à la demande des nouveaux quartiers et résidences ayant émergé, ces toute dernières années dans le GUO.
Le matériel existant, apprend-on de bonne source «est souvent en panne».
Le parc auto de ramassage n’étant pas renouvelé, en raison du des finances, plusieurs camions tombent en panne et restent immobilisés dans els parcs municipaux.
Récemment, une campagne d’envergure a du être lancé à Bir El Djir ayant mobilisés pas moins de 150 ingénieurs HSE (hygiène sécurité et environnement).
La commune de Benfréha, est l’une des plus importantes agglomérations de la wilaya avec plus de 80 000 habitants, mais qui a aussi la particularité d’être très pauvre sur le plan économique, qui ne peut donc se permettre de conclure de contrat d’appui pour la collecte de ses ordures ménagère et la mise en oeuvre d’un plan d’éradication des décharges sauvages qui y pullulent, tel que haï Salam qui est l’un des plus important groupement de constructions illicites dans cette localité avec pas moins de 20.000 âmes , a-t-on fait savoir de même source.
Ceci à l’instar de la commune d’Es- Senia, qui regroupe également un grand site de constructions illicites à Aïn El Beïda.
Cette zone est particulièrement affectés et de plein fouet par la quantité de décharges sauvages qui y prolifèrent.
Même les nouveaux pôles d’habitation, tel que Ahmed Zabana de Misserghine peine, lui aussi, à gérer ses déchets ménagers face au taux démographique qui ne cesse de croitre, avec un nombre incalculable de familles qui s’y ont établis, à la faveur du programme AADL.
Notons que pas plus tard qu’en fin du mois passé, 1.600 familles y ont investi de nouveaux logements, sans que la zone ne soit équipée en matière de logistique de collecte et de nettoyage d’ordures ménagères.
Les quelque initiatives des associations locales ou de quartiers restent occasionnelles, insuffisantes face à l’ampleur du phénomène.
A qui incombe la responsabilité ? Officiellement, nous n’avons eu aucune réponse claire de la part des Epic chargées de la collecte des déchets.
Rayen H


