
La sortie pour le moins brutale de nos U-17 de la CAN des U-17 à suscité des réactions amères et des commentaires acerbes y compris de la part du premier responsable de l’équipe à savoir l’entraîneur Arezki Remane qui a déclaré après le match des quarts de finale que cette défaite est celle du football algérien.
Ce qui semble pour bon nombre d’observateurs une façon trop simple d’éluder la question et d’enfoncer des portes ouvertes.
Car connaissant la situation des jeunes catégories de notre football et le peu de moyens qui leur sont accordées par nos clubs lorsqu’on accepte de s’engager dans une telle mission qui est de prendre les rênes d’une sélection nationales de jeunes on doit en assumer jusqu’au bout la responsabilité.
Et s’il n’est pas à propos de remettre en cause les compétences de cet entraîneur même si cela illustre aussi les limites des encadreurs de notre football on se doit de reconnaître que cette sélection qui a pris part à la CAN des U-17 avait déjà montré ses limites techniques, tactiques et psychologiques lors de la défaite 3 à 0 face au Sénégal. Un indicateur qui avait été peut être estompé par une victoire face à une modeste équipe Congolaise qui était en quelque sorte un miroir aux alouettes nous ayant fait croire au miracle qui n’a finalement pas eu lieu.
Trop de lacunes tant sur le plan individuel que collectif etaient largement visibles dans ce match face au Maroc et a partir de là, il aurait été tout a fait simple et normal de dresser un bilant circonstanciel de cet échec au lieu de se perdre en conjectures.
Après cela, il est certes vrai qu’en football comme partout ailleurs on ne récolte que ce qu’on sème. Et dans ce domaine on doit reconnaître aussi que les DTN qui se sont succédées ces dernières années à la FAF tiennent une part de responsabilité dans les stratégies et échecs concernant les sélections nationales des jeunes catégories et les choix de leurs entraîneurs. Après cela on pourra discuter du reste.
R.B


