Santé & Bien-être

Maladie neurodégénérative | Maladie d’Alzheimer chez les femmes : des fragments d’ADN en cause ?

La maladie d’Alzheimer survient plus gravement et plus rapidement chez les femmes que chez les hommes à cause d’un mécanisme moléculaire qui entraîne une détérioration des fragments d’ADN dans leur cerveau. C’est ce qu’ont découvert des chercheurs.


L’ESSENTIEL
  • Une étude a révélé une cause du déclin cognitif accéléré chez les femmes atteintes de la maladie d’Alzheimer.
  • Selon les chercheurs, un mécanisme moléculaire dans le cerveau des femmes explique la détérioration rapide de leurs paramètres cognitifs par rapport aux hommes.
  • Cette percée dans la recherche laisse présager une avancée dans la technique des traitements pour retarder les symptômes de la maladie, qui entraînent actuellement des effets secondaires plus difficiles à supporter pour les femmes par rapport à ceux des hommes.

Les hommes et les femmes ne sont pas égaux face à la maladie d’Alzheimer. En effet, cette affection dégénérative grave qui constitue la principale cause de démence  entraîne un déclin accéléré des fonctions cognitives chez les femmes. Des chercheurs ont peut-être trouvé une explication : une étude publiée dans Alzheimer’s & Dementia : The Journal of the Alzheimer’s Association met en effet en lumière le rôle d’un mécanisme moléculaire particulier dans le cerveau des femmes, qui serait en cause.

Des fragments d’ADN aggravent la maladie d’Alzheimer chez les femmes

D’après les chercheurs, la détérioration des fonctions cognitives viendrait non pas d’une structure cérébrale particulière chez les femmes mais de l’appauvrissement sévère de fragments d’ADN dans les noyaux cérébraux affectés par la maladie, et qui sont fournies par la mère, peut-on lire dans The Jerusalem Post.

Les réservoirs de fragments d’ADN proviennent des mitochondries, des organites essentiels au fonctionnement de l’organisme puisqu’ils génèrent la majeure partie de l’énergie chimique nécessaire aux réactions biochimiques des cellule.

C’est la première fois que l’on découvre qu’il existe une relation directe entre une famille de minuscules fragments d’ADN et le taux de développement de la maladie chez les femmes. En effet, si l’on savait depuis longtemps que la démence est plus fréquente et plus puissante chez les femmes que chez les hommes, les causes étaient restées inconnues.

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