
Les services de la direction de la santé de la wilaya d’Oran ont révélé que pas moins de 1242 personnes toxicomanes ont été suivies et traitées à travers les 9 centres de thérapie et de désintoxication relevant des centres de santé de proximité répartis dans la wilaya, et ce depuis le début de l’année.
La DSP, via sa cellule de communication a affirmé que le nombre des jeunes qui sollicitent les centres pour la désintoxication est sur une courbe ascendante, ces derniers mois, grâce aux campagnes de sensibilisation et l’implication de l’entourage des jeunes.
Des campagnes menées à travers les EPSP et les grands établissements hospitaliers avaient comme but de mettre en avant les dangers de l’addiction aux drogues sous toutes ses formes, et l’impératif de passer par l’un des centres spécialisés pour subir le traitement, avec une volonté de ne plus revenir à la consommation de ces poisons.
Selon les médecins spécialistes, les toxicomanes s’adonnant à différents types de drogues, kif traité, analgésiques et boissons alcoolisées, dont le traitement ne nécessite pas une hospitalisation, outre contrairement aux toxicodépendants ,notamment aux drogues dures, en majorité de sexe masculin.
Une fois leur diagnostic établi par des médecins professionnels du domaine, cette catégorie de toxicodépendants sont hospitalisés durant 21 jours durant lesquels ils sont soumis au protocole thérapeutique prescrit pour leur cas. Une fois sortis de l’hôpital, le traitement médical et les rendez-vous de contrôle destinés à leur suivi périodique, à travers des analyses médicales, visant à s’assurer qu’ils n’ont pas replongé dans la drogue.
Le traitement des toxicomanes aux drogues dures peut durer de nombreuses années, contrairement à ceux consommant d’autres drogues qui sont traités au cas par cas, suivant la durée de la dépendance, et la situation sociale et psychologique, au même titre que le soutien familial, dont l’importance est primordiale pour qu’ils puissent réussir leur sevrage et l’arrêt définitif de la drogue.
En Algérie, les responsables du secteur de la santé ont adopté depuis 2021 le traitement thérapeutique de la méthadone, qui fait partie des trois ou quatre protocoles thérapeutiques adoptés dans le monde pour traiter l’addiction aux drogues dures. Il est, également, considéré comme le meilleur moyen de traiter les toxicomanes sans ressentir les symptômes douloureux du sevrage, que le malade est incapable de supporter au delà de trois jours, dont notamment des douleurs à la tête et au corps, diarrhée et chaleur.
Cette nouvelle expérience nous a permis d’atteindre les objectifs escomptés, à savoir aider les toxicomanes à arrêter ce type de drogues, qui est la pire de toutes et la plus difficile à abandonner, sans ressentir les symptômes douloureux du sevrage, considérés parmi les plus importantes raisons incitant les personnes dépendantes à renoncer au traitement et à replonger dans la drogue.
J.M


