
Après un abandon qui a duré plusieurs années, le jardin public d’Aïn El Turck vient d’être récupéré par l’APC qui a recouru à la force publique pour expulser l’exploitant qui n’a pas payé ses redevances locatives depuis deux ans.
Le président de l’APC d’Aïn El Turck promet de réhabiliter cet espace vert pour accueillir les familles dans de meilleures conditions.
«Le jardin public, baptisé au nom du Moudjahid Miloud Djalti, est temporairement fermé afin de lancer des travaux d’aménagement d’espaces verts, une fontaine et un éclairage public, avec de nouveaux jeux de divertissement qui répondront aux aspirations des familles, des enfants et des visiteurs», affirme Yahiouche Zouaoui, président de l’APC d’Aïn El Türck, dans un communiqué rendu public.
Des travaux d’aménagement seront lancés prochainement au grand bonheur des familles.
Cet espace censé offrir un peu de verdure à Aïn El Turck, était abandonné à triste sort.
«Ce jardin était à l’abandon depuis plusieurs années. Les engagements pris entre la municipalité et l’exploitant n’ont pas été respectés. Il n’y avait eu aucun suivi de la part du locataire. Le contrat de bail a expiré, et les redevances du loyer n’ont pas été perçues par l’APC depuis plus de deux ans», dénonce le maire d’Aïn El Turck.
«Par conséquent, j’ai pris la décision de solliciter la force publique pour expulser le locataire en présence d’un huissier de justice», déclare cet édile communal.
Les citoyens ont régulièrement dénoncé l’état déplorable dans lequel a sombré ce jardin public.
Des associations écologiques plaident pour le renforcement de la végétalisation à Aïn El Turck, une station balnéaire très prisée durant la saison estivale.
«Il est nécessaire d’augmenter le nombre d’espaces verts existants pour améliorer la couverture végétale à travers cette station balnéaire», affirme Nourdine, un membre d’une association de protection de l’environnement.
Pour ce militant écologiste, «il est primordial de développer la nature en ville qui ne doit pas se cantonner aux parcs publics, aux forêts et aux jardins privés. La nature doit se développer partout dans l’espace public, y compris dans les quartiers centraux, denses ainsi que sur les édifices publics».
L’inscription de nouveaux projets verts dans le paysage s’impose comme nouvelle tendance en urbanisme.
«Jusque-là, notre planification urbaine était basée sur le bâti. La tendance actuelle doit accorder une attention particulière aux espaces verts», plaide un paysagiste.
Ilyès N


