
Dans la nuit du jeudi 11 mai courant, après une opération de relogement, qui a eu lieu à Sidi El Houari, plus exactement à la rue Charaz, soit à quelques mètres plus haut que la place de la Perle, de vieux immeubles ont été démolis par les services techniques de la commune d’Oran.
A la suite de cette opération, quatre familles qui n’ont pas eu la chance de figurer sur la liste des personnes relogées, se sont retrouvées à la rue et vivent dans des conditions lamentables.
« Nous sommes natifs de Sidi El Houari, nous avons des reçus de dépôts de demande de logement ; malheureusement, nous n’avons pas bénéficié de ce relogement.
Lors de cette opération, nous avons été brutalisé, parce que nous avons protesté pacifiquement», dirons les chefs de famille, avant d’ajouter: «dans les vieilles bâtisses que nous occupons et qui menacent de s’écrouler à tout moment, car fragilisée par la démolition qui a eu lieu, l’électricité a été coupée.
Nos enfants sont à la rue, et ce, en pleine période d’examen scolaire.
Que les autorités fassent une enquête, s’ils trouvent que nous avions bénéficié de logement par le passé, ou que nous sommes des nouveaux arrivés, nous sommes prêts à être sanctionnés», racontent les chefs de familles, qui n’ont pas manqué de dire qu’un vieil immeuble voisin s’est effondré lors de l’opération de démolition, et ce, pour prouver qu’ils sont en danger.
Il est aussi à noter que les importants amas de gravats résultant de l’opération de démolition sont toujours sur place et donnent une bien vilaine image du site.
A.Bekhaitia


