Dans le cadre du capitalisme, les employeurs confrontés à une pénurie de main-d’œuvre ont deux options : offrir un meilleur salaire et de meilleurs avantages, ou trouver une main-d’œuvre plus désespérée et plus exploitable pour faire le travail.
Il semble qu’aux Etats-Unis, le bassin de main-d’œuvre actuel soit de plus en plus composé d’enfants, a rapporté le Washington Post.
« Aggravée par la pandémie, la contraction du marché du travail (américain) a coïncidé avec l’augmentation du nombre de mineurs non accompagnés traversant la frontière américaine à la recherche d’une vie meilleure », peut-on lire dans l’article du Washington Post.
« Cette situation a entraîné une forte augmentation, selon les informations communiquées depuis 2018, du nombre des mineurs employés illégalement – souvent autorisés ou forcés à occuper des emplois dangereux dans le cadre desquels ils sont exploités », a indiqué l’article.
En réponse à ces informations choquantes sur l’exploitation et la mise en danger de mineurs au travail, une solution proposée est d’assouplir certaines lois et de permettre aux mineurs d’effectuer des travaux qui, pour l’heure, leur sont interdits, selon l’article.
Tous les parents dignes de ce nom – qu’ils travaillent aux Etats-Unis ou qu’ils vivent dans leur pays d’origine, qu’ils soient les beaux-parents, les grands-parents ou des parents de substitution – veulent protéger leurs enfants des abus et de l’exploitation, a expliqué l’article.
« Nous sommes prompts à intervenir lorsque leurs camarades, leurs enseignants, leurs entraîneurs et leurs patrons franchissent la ligne rouge.
Cependant, nombre des enfants qui seront les plus touchés par l’assouplissement des normes de travail n’auront personne à la maison pour intervenir en leur faveur », a-t-il poursuivi.
« Ils ont besoin de témoins et de défenseurs dans leurs écoles et leurs collectivités pour s’exprimer, et le gouvernement et les entreprises doivent s’unir pour faire appliquer et sauvegarder les lois qui existent pour les protéger, a ajouté l’article.
