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Porte du caravansérail (Sidi El-Houari) : les travaux de restauration bientôt lancés

La Direction de Culture et des Arts de la wilaya d’Oran, s’apprête à lancer les procédures administratives pour confier le projet de restauration à une entreprise qui réalisera la reconstitution de la porte du caravansérail située à Sidi El-Houari.

Ce site historique situé dans le jardin Abdelhamid Ben Badis (ex Promenade de Létang) a en effet plus que jamais besoin d’être réhabilité.
En 2021, la Direction de Culture et des Arts a bénéficié d’un budget pour la concrétisation de l’opération de suivi et de reconstitution des pièces de ce monument historique, classé patrimoine national.
Un cahier des charges spécifique à cette opération a été élaboré.
Une étude a déjà été réalisée en 2015 par un bureau d’études agréé par le ministère de la Culture et des Arts.
Ce projet est inscrit dans la cadre de la Loi de finances 2021.
En novembre 2001, la porte du caravansérail a subi un effondrement suite à un violent orage avant d’être reconstituée.
Selon les données historiques, la Porte du caravansérail, conçue selon une architecture islamique, était la porte d’un hôtel réalisé en 1848 durant la colonisation française qui s’étendait sur environ 4.000 mètres carrés, avant d’être transformé en hôpital dit Saint- Lazare, utilisé lors de l’épidémie du choléra qui a sévi à Oran à l’époque.
Le site a été détruit en 1883 et la porte a été placée au niveau de la promenade Abdelhamid Ben Badis en 1995.
Oran compte un riche patrimoine historique, à l’image de la Porte d’Espagne, la Porte de Canastel connue sous le nom de Porte de la mer et la Porte Santon dite Porte de la Marsa.
Il y a neuf ans, la Direction de la Culture et des Arts avait lancé des opérations de réhabilitation de la Porte d’Espagne, l’ancien hôpital Baudens, reconverti en musée et du minaret de la mosquée Djawhara.
Ce riche patrimoine nécessite une profonde restauration.
L’accès à la Casbah d’Oran située dans la rue du ravin de Ras El Aïn, est malheureusement fermé au public.
La Casbah andalouse, qui compte notamment une citadelle espagnole ainsi que le château dit Castillo Viejo, se trouve dans un état de décrépitude avancée.
La rue Imam El Houari qui abrite le mausolée du même nom, et la rue de la vieille Casbah sont désertes.
Idem pour le tambour San-José, par lequel un important réseau souterrain mène à des forts dont le plus connu est le fort de Santa-Cruz.
Oran est l’une des villes les plus fortifiées de la Méditerranée.
Ces forts sont reliés par des réseaux souterrains.
Le jardin Ibn Badis devra aussi être réhabilité.
Tous ces sites auraient pu faire de Sidi El Houari le quartier le plus animé d’Oran et peuvent générer une forte activité touristique.
Ilyès N  

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