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Prolifération des constructions illicites et rejet des eaux usées dans les plages de la corniche : malgré les efforts, le littoral oranais patauge

L’image choquantes d’un conduit d’eaux usées, qui déverse à grand débit sur une plage du littoral oranais, plus précisément à Coralès et aux Andalouses, et ce, depuis plusieurs années. Ce constat est d’autant plus indigne car il se déroule à l’orée de la saison estivale et dans l’une des plages les plus connues du littoral oranais. Mais qu’en est-il exactement de la situation de l’assainissement au niveau de la côte ouest du littoral oranais ? Est-elle aussi catastrophique comme le laissent présager le constat ?

Pour répondre à ces questions, nous nous sommes rapprochés de la direction de l’assainissement relevant de la Société de l’eau et de l’assainissement d’Oran (SEOR). Après un silence radio, cette dernière est catégorique pour réfuter tout déversement des réseaux d’eaux usées au niveau des plages de la corniche.
Cependant, le P/APC par intérim de la commune d’E l Ançor, Zedmi Sahraoui Baghdad, qui a pris les devant pour gérer au plus vite cette situation, a annoncé qu’une sortie sur le littoral relevant de son champs de compétence a été programmée avec les service de la daïra et de la commune concernés, ainsi que du secteur des Ressource hydrique de la daïra d’Aïn El Turck et par conséquent les représentants de la SEOR, suite à la quelle un état des lieux a pu être établi ayant déterminé la source de cette pollution. Le périple de ce comité a, selon nos information, été entamé à partir de Qariet Sidi Hamadi où le comité a pu constater le déversement des eaux usées.

Selon le constat, le désastre commence par l’ancienne station de relevage des eaux du réseau d’assainissement du complexe des Andalouses et notamment au niveau du centre d’enfouissement technique (CET) et des habitations avoisinantes, à travers un écoulement qui se draine directement vers le site appelé communément «Oued Salla». Selon les informations parvenues, des mesures concrété ont été entreprise à l’encontre des responsable du CET d’El Ançor et habitants, ainsi que la mise en place d’une fiche technique par les services des ressources hydriques de la SEOR pour endiguer ces déversements anarchique qui s’infiltre même dans les sources d’eau naturelle et l’environnement et le littoral en particulier.
Rappelons que ces sources d’eau naturelle alimentent principalement les surfaces agraires de la cette localité. Ceci, à l’instar de la plage de Coralès où une autre catastrophe a du être également constaté et qui devra faire l’objet de prise de considération dans les plus brefs délais. Malgré la mise en marche de la station de relevage de la plage de Saint-Roch, les principales stations balnéaires n’en ont pas fini définitivement avec le problème du rejet en mer des eaux usées et des fosses septiques.

Prenant conscience de cette problématique, le wali avait également exigé l’intégration de cette station de relevage dans la nouvelle configuration d’assainissement qui permettra de trouver, à coup sûr, une solution au problème de l’évacuation des eaux usées, tant des ménages que des établissements économiques de la localité. Pour l’occasion et parmi leurs prérogatives, il s’agit en l’occurrence de veiller à l’hygiène, à la sécurité, à l’accès aux plages, à pollution, autant de volet qui étaient au centre des préoccupations des services de la wilaya, sachant que la corniche oranaise est également au centre d’intérêt des pouvoirs publics.
A l’instar des problèmes liés au cadre de vie des citoyens, le wali avait relevé plusieurs lacunes lors de ces récentes visites et qui concernait principalement, l’hygiène, le déversement des eaux usées, la dégradation des accès aux plages et la prolifération des constructions illicites au niveau de certaines plages. Les plages de la corniche oranaise sont bien belles, mais il faut faire attention où mettre les pieds, où nager et où placer son parasol pour bronzer.
Rayen H

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